15 juillet 2007

Kasaï

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Un chandelier et deux cuillers.


J'ai passé les portes du froid
Les portes de mon amertume
Pour venir embrasser tes lèvres

Ville réduite à notre chambre
Où l'absurde marée du mal
Laisse une écume rassurante

Anneau de paix je n'ai que toi
Tu me réapprends ce que c'est
Qu'un être humain quand je renonce

À savoir si j'ai des semblables.

(Paul Eluard, Lingères légères)
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