02 juin 2005

Geisha déjà

OLIM

Dison... Disons qu'il faudra un jour prendre le chemin des Syrtes.


Je songe à ce village assis au bord des bois,
Aux bois silencieux que novembre dépouille,
Aux studieuses nuits, et près du feu je vois
Une vieille accroupie et filant sa quenouille.

Toi que j'ai rencontrée à tous les carrefours
Où tu guidais mes pas, mélancolique et tendre,
Lune, je te verrai te mirant dans le cours
D'une belle rivière et qui commence à prendre.

(Jean Moréas, Stances)

Aucun commentaire: