08 août 2007

Coudes aigus

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Barbelés de printemps


Feuilles vives sous l’éclat des feuilles
Vous serrées
Vous cernées de lentes migrations
La faux rapide vous fend
Étrave
Vous éloigne des lieux de ponte
Et de connaissance
Silence soudain qui éclaire la plus haute
Parmi vous

Fougère
Ma veilleuse frugale
Ton repas est boisé d’antennes.

(Thierry Metz, Dolmen suivi de La Demeure phréatique)
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