Pèlerin
.
Et si pourtant...
À ceux qui partent pour oublier leur maison
Et le mur familier aux ombres
J'annonce la plaine et les eaux rouillées
Et la grande bible des pierres
Ils ne connaîtront pas
— À part le fer et le jasmin des formes
La Nuit heureuse de transporter les mondes
L'âge dans le repos comme une sève
Pour eux nul chant
Mais la rosée brûlante de la mer
Mais la tristesse éternelle des sources
(Georges Schehadé)
.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire